La Mairie

Il est rare pour une Mairie d'être située dans un si grand bâtiment aux grandes pièces anciennes, presqu'une maison bourgeoise.

Située près de l'église, cette maison n'a pas toujours été la mairie. Elle faisait partie d'une grande propriété fermée par des grilles qui regroupait l'église, le cimetière et le presbytère (le logement du prêtre) qui était souvent l'une des plus belles maisons du village, entourée d'un grand jardin où poussaient toutes sortes de plantes (d'ailleurs, ne dit-on pas « un jardin de curé » ?)

 

Comment ce presbytère est-il devenu notre maison commune ? 

Dans les années 1860, le presbytère est une petite maison adossée à la partie nord de l'église qui porte encore une trace de l'emplacement de sa toiture mais il est en si mauvais état que la vie du curé est compromise à tous les instants du jour et de la nuit.

En 1863 la commune avait d'abord projeté de le faire réparer (ce qui coûtait trop cher) puis d'en construire un autre, à l'emplacement actuel des dépendances.

C'est alors que l'Abbé Toussaint (le curé de cette époque en 1866) a fait don d'une grange qu'il possédait et d'une petite maison de deux-pièces pour en faire le nouveau presbytère.

Le nouveau presbytère allait être édifié à l'emplacement de la mairie actuelle en 1866.

En décembre 1906 ce n'est plus le presbytère qui tombe en ruines mais l'école des filles (l'actuelle école maternelle).

Le sous-préfet demande des réparations. Mais en janvier 1907 après la séparation de l'église et de l'État, les communes ne sont pas obligées de loger le prêtre et ont la libre disposition des presbytères.  

La commune pense y créer une école mixte mais l'abbé Prosper Barthélémy loue ce bâtiment à la mairie pour garder sa destination premier.

Ainsi les prêtres y habiteront jusqu'en 1966, date à laquelle une nécessaire reprise de cette propriété apparaît  pour en faire la mairie qui jusqu'alors se trouvait dans une petite pièce au-dessus de l'école, rue de l'église.

Le prêtre, l'Abbé de Serke peut se réinstaller dans les locaux de l'association Diocésaine , Grande Rue.

Aucune cabale n'était montée contre le desservant mais les commérages ont circulé et la presse locale s'en est même intéressée.

Ainsi est née notre Mairie actuel !!!